Si l'état canadien n'a jamais réduit certaines villes de son pays à feu et à sang, aucune des mesures prises par les politiques n'a su endiguer la crise virale venant des États-Unis. Quelques mois après la chute de son voisin du Sud, le Canada s'est effondré lui aussi.
L'armée pourtant, continue grâce au camp de Jericho, à aider les survivants qui se présentent devant le camp, quand cela est possible. Mais beaucoup de choses ont changé, depuis l'âge d'or de ce pays, où autrefois beaucoup rêvaient d'opportunités et d'une nouvelle vie, dans un beau pays aussi sauvage que moderne.
la vie dehors
1/ paysage et environnementLe Canada couvre un immense territoire entre l'océan Pacifique, à l'Ouest, et l'océan Atlantique, à l'Est. La géographie physique du Canada est extrêmement diversifiée. Encadrée par les points extrêmes du Canada, il couvre une panoplie de différentes régions géoclimatiques. Le Canada comprend également un vaste territoire maritime, possédant la côte la plus longue du monde à 202 080 km.
La chaîne de montagnes des Appalaches s'étend de l'Alabama, dans le sud des États-Unis, jusqu'aux provinces maritimes du Canada, en passant par le sud du Québec et la péninsule gaspésienne.
Les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, des Rocheuses à la baie d’Hudson, ainsi que les îles arctiques et le nord du Labrador sont le domaine des « terres nues » ou barren grounds constituant une « sixième zone » éclatée.
L'Ouest a toujours été une région très active, tandis que l'Est était moins dynamique, dès qu'on s'éloigne de la vallée du Saint-Laurent et des Grands Lacs ; les régions de Toronto et Montréal ont dominé l'activité économique et culturelle.
On distingue l'espace Atlantique (la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve et l'île du Prince-Édouard), tourné vers l'océan, même si l'agriculture y a gardé une place importante.
Au centre, le Québec et l’Ontario ont longtemps formé l’axe dynamique du Canada. Montréal a tenu le premier rôle dans le développement du pays jusqu’aux années 1960, mais la métropole québécoise a été distancée par Toronto. L’Ontario s’est imposé comme la province la plus riche du Canada sur le plan agricole et industriel, grâce à d’importantes ressources naturelles (fer, potasse, soufre, charbon). Toronto est ainsi devenue la vraie capitale économique du Canada, suivie par Ottawa, capitale fédérale et ville administrative influente.
Les Prairies regroupent le sud de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, vaste plaine vouée à l'élevage du bétail et à l'agriculture. L'arrivée du chemin de fer a permis le développement de Winnipeg, Regina et Saskatoon, et la découverte de pétrole a propulsé Calgary.
Enfin, la façade pacifique est dominée par Vancouver, en Colombie-Britannique. Industrielle et commerciale, elle exportait essentiellement vers l'Asie, d'où sont originaires le tiers de ses habitants.
Quant au Grand Nord canadien, vaste et peu exploité, il s'y développait de petits centres urbains à vocation administrative et commerciale. Refuges de la civilisation amérindienne, ces territoires peu peuplés faisaient rarement parler d'eux.
Pour en apprendre plus sur la géographie canadienne, vous pouvez toujours vous référer à [
cet article].
Contrairement aux États-Unis, le Canada n'a jamais bombardé ses grandes villes pour éviter la Contagion. C'est donc la nature, le temps, et les intempéries qui ont principalement laissé leur trace sur les villes autrefois pleines de gens du Canada. La nature sauvage quant à elle, est toujours la même, immuable et inchangée: parfois, si on devait se perdre dans les profondes forêts sauvages du pays, on pourrait presque oublier que le monde s'est effondré, et qu'il n'y a plus rien, plus aucune maison confortable et chaude vers laquelle revenir, plus de futur tout fait, dans un monde de béton.
Dans les forêts et les montagnes du Canada, la faune et la flore ont repris leurs droits: sans la déforestation, la chasse, la pêche, ou l'influence humaine de masse, les animaux se sont multipliés à grande vitesse. Et au Canada, comme dans certaines régions américaines, ce sont parfois des grands prédateurs qui rôdent: comme des ours (ours noirs comme grizzlis), des loups, des wapitis. Le nord neigeux du pays, quant à lui, est habité par des ours polaires, des élans, des caribous. Tant d'espèces qui se sont étendues, éparpillées avec la disparition des populations de masse.
Des espèces animales qui, il s'avère, sont plus souvent contaminées par le Virus au Canada qu'aux États-Unis.
Il est donc logique, d'un point de vue "historique" et social, que les marques du Blackout et de la Contamination, soient plus visibles dans l'Est du Pays que dans l'Ouest ou le Nord, qui ont toujours été des zones plus sauvages. Certaines rumeurs rapportées par des Errants, diraient même que des régions du Nord du Canada, possèdent toujours
l'électricité et l'eau courantes contrairement aux zones les plus peuplées.
Pour mieux vous repérer sur les différentes provinces canadiennes, vous pouvez toujours aller voir [
cette map].
2/ géographie et climatLe climat du Canada est principalement continental humide, mais d'autres climats sont aussi présents, comme le climat subarctique, le climat froid de steppe, le climat de toundra ou le climat océanique.
Le Canada est le pays des grands espaces vierges. Il s'étend sur environ 5 000 km d'un océan à l'autre. La frontière avec les États-Unis, purement arbitraire, suit plus ou moins le tracé du 49e parallèle jusqu'aux Grands Lacs, traverse les lacs Supérieur, Huron, Saint-Clair, Érié et Ontario, coupant en deux les chutes du Niagara. Au nord, le Canada s'étend très au-delà du cercle polaire.
Le territoire canadien peut se diviser en cinq grandes zones :
> la région appalachienne au sud-est (Provinces maritimes); avec un climat similaire à celui d'Europe maritime, quatre saisons, étés chauds et humides et hivers froids et humides. Beaucoup de précipitations de l'année. Les Appalaches passent au Canada par l'état du Maine.
> le « bouclier canadien » au centre et à l'est du pays (région du Saint-Laurent, sud de l'Ontario et du Québec); c'est dans cette région que se situe la ville de Toronto. Climat similaire à celui d'Europe Occidentale, quatre saisons. Hivers froids, étés chauds. Vent d'Ouest chaud, vent d'Est plus froid. Précipitations abondantes tout au long de l'année.
> les Prairies (le Manitoba, la Saskatchewan et une partie de l'Alberta) ; avec un climat continental sec. Les étés sont chauds et les hivers très froids, avec des changements de température très rapides. Les précipitations sont assez rares. Le Chinook, un vent sec qui descend des Rocheuses, peut changer la température en hiver, la faisant varier de 20 degrés soudainement.
> les Rocheuses, à l'ouest, qui s'étendent vers le Yukon; il s'agit ici d'un climat de Montagne, c'est l'altitude qui influence surtout les conditions climatiques, dans cette région. Au bas et à l'Ouest des montagnes, le climat est très chaud et humide. Au sommet des montagnes, le climat est très froid et sec. Au bas des montagnes et à l'Est, le climat est très chaud et sec. La zone s'étend jusqu'à la province de Yukon, à des latitudes très élevées: il peut donc y faire très froid, avec des records de température allant jusqu'à -63°C.
> la côte Pacifique, est, quant à elle baignée par des températures relativement douces et des pluies fréquentes. C'est le climat de Vancouver. Faible amplitude thermique: les étés sont frais et les hivers sont doux. Les précipitations sont très abondantes en hiver.
Pour vous faire une meilleure idée des températures dans ces différentes zones, vous pouvez toujours aller voir [
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3/ 2021: les évolutions du climatTout comme son voisin, le Canada a vu ses températures s'extrémiser: dans un sens comme dans l'autre, le Canada a également connu une variation de 3°C dans la moyenne de ses températures: les hivers froids en 2018 sont ainsi beaucoup plus froids aujourd'hui, en 2021. Et les étés chauds dans certaines régions de l'Ouest, peuvent l'être encore plus.
Ces variations ont rendu la nature plus capricieuse et dangereuse: les montagnes neigeuses sont plus friables, avec des avalanches qui peuvent être répétitives et massives.
Dans les zones appalachiennes, les nombreuses pluies ont rendu la zone inondée, avec des territoires ressemblant de plus en plus à des marécages froids et humides. Autour de l'Ontario, dans la région des grands lacs, les eaux de ceux-ci peuvent également sortir de leur lit, et inonder les environs.
En hiver, de constants blizzards lèchent les zones les plus froides de la moitié nord du pays, avec des vents pouvant aller jusqu'à 100km/h, portant des éclats de neige brûlants pour la peau.
Ces vents capricieux peuvent, selon leur orientation, désormais descendre jusque dans les zones de l'Ontario. Les hivers à Toronto, ont été connus pour être de plus en plus rudes avec les années depuis le Blackout: en 2020, des brouillards et vents réguliers n'ont eu de cesse de soulever la neige qui se déposait dans les rues de Toronto, jusqu'à créer de petites tempêtes qui pouvaient survenir brusquement, et durer des jours entiers.
Certains des grands lacs, frontière naturelle entre le Canada et les États-Unis à l'Est, ont complètement gelé sur plusieurs dizaines centimètres de profondeur, au cours des deux dernières années.
Les sols fertiles des zones autour des Grands Lacs, sont devenues plus instables: les hivers rudes laissent leur marque désormais, sur ces zones où la végétation met du temps à reprendre vie, une fois la chaleur revenue. L'agriculture et l'exploitation des sols autour des Grands Lacs et dans la région des Basses Terre, deviennent de plus en plus difficiles.
4/ les menaces à l'extérieurTout comme son voisin, le Canada a été profondément marqué par la Contagion et les conséquences de celles-ci. La population survivante ne doit sa survie qu'aux précautions qu'elle a su prendre en s'adaptant aux brusques changements dans le mode de vie du pays: il est d'ailleurs rapporté, souvent, que les survivants canadiens sont généralement plutôt des gens venant de régions étrangères, adaptés à la vie plus "sauvage" que les citadins de l'Ontario et des zones les plus développées du pays.
La principale menace sur le territoire canadien reste le climat, et ses changements capricieux. Les hivers très rudes ont fait de nombreuses victimes déjà: l'hypothermie reste une des principales causes de décès des Errants, ainsi que la famine et la soif, dans les périodes particulièrement sèches. La vie sauvage en hiver, au Canada, n'est pas la plus active qui soit, et à moins qu'un survivant soit un chasseur invétéré, il sera très difficile pour lui de survivre en se nourrissant d'animaux sauvages, de chasse ou de pêche. Les hivers sont longs, glacés et plongés dans la nuit, ce qui rend les conditions de vie particulièrement difficiles.
Si les Coureurs semblent plus sensibles au froid, les Rôdeurs, eux, ne craignent pas le froid- au contraire, ils sont plus sensibles à la chaleur et aux forts rayons du soleil. Les hivers aux journées très courtes favorisent la concentration des populations de Contaminés dans les rues des villes canadiennes, ou même dans les zones plus sauvages. La nuit au Canada, est très dangereuse car sombre et froide.
Les maladies, quant à elles, peuvent également être une source de problème pour les Errants: si les virus survivent difficilement dans l'air en hiver, il n'en reste pas moins que les fièvres peuvent être foudroyantes, que le froid glacial d'hiver ou les brusques changements de températures de certaines régions, ne favorisent pas des guérisons faciles.
Au Canada, au plus froid de l'hiver, l'évolution du Virus chez un Contaminé est plus lente, et la Contamination d'une victime mordue peut s'étendre sur une semaine, voire plus. Il est cependant impossible de contrer le Virus et d'empêcher la Contamination d'un sujet qui aurait été contaminé.
La faune est également un danger de tous les jours: les animaux présents dans la nature canadienne sont généralement de grandes espèces, des prédateurs qui ont toujours su survivre, ou même des espèces animales échappées de zoos qui n'ont jamais été bombardés, contrairement à ceux des grandes villes américaines.
Relativement peu craintifs, ces animaux ont plus tendance également, à s'aventurer dans les zones urbaines du pays.
Pour beaucoup d'Errants, la survie dans des conditions difficiles se fait souvent
au détriment des autres: la violence et les attaques entre groupe de Rôdeurs sont plus fréquentes au Canada, les extrêmes mettant les nerfs des uns et des autres en pelote.
Jericho, contre toute attente, peut également s'avérer être un danger potentiel: en effet, de nombreux raids à travers la ville de Toronto et dans les zones avoisinantes, sont organisés par le Camp. Ce sont alors des gens armés et bien équipés qui peuvent rencontrer des Errants dans le besoin. Cependant, les
nettoyages menés par le Camp peuvent aussi se faire à l'encontre d'Errants qu'ils jugeraient trop dangereux à ramener au sein de Jericho. Pour les Survivants de Jericho, souvent, les humains à l'extérieur peuvent s'avérer être des menaces tout aussi dangereuses que les Contaminés.
Les
vers dévoreurs de chair n'ont, jusque-là, pas pu survivre au Canada. Dans l'Est canadien, aucun cas de Contamination par ces vers n'a jamais été avéré. En revanche, les vers pourraient survivre à l'Ouest, dans des régions plus chaudes, humides et douces.